Ecole St Régis, qui es-tu ? |
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L’Ecole St Régis se dresse sur les flancs du Mont Anis depuis 1914, date à laquelle elle fut construite sur une partie des terrains de l’ancien couvent de La Visitation. Ces terrains avaient été achetés par Mme Fay, mère de l’ancien adjoint au maire du Puy, et par Mme Vialet, mère de l’entrepreneur de maçonnerie dont cette construction fut l’une des premières. La société immobilière alors constituée fit édifier une école populaire gratuite pour laquelle Monseigneur Boutry, évêque du Puy, fit appel aux religieuses de Ste Croix.
Placé sous le vocable de saint Régis (1597 – 1640), apôtre du Velay et du Vivarais qui avait eu le souci des plus pauvres, l’école ouvrit ses portes en janvier 1915 pour accueillir, en mai, 90 enfants. Le nombre d’élèves ne cessait d’augmenter et l’école devenait bientôt cours complémentaire (école et collège) ; en 1951, les cours secondaires (lycée) étaient reconnus et habilités à recevoir des élèves titulaires de bourses nationales.
Les locaux du 2, Rue Abbé-de-L’Epée étant insuffisants, d’autres bâtiments devenaient nécessaires pour recevoir tous les élèves dans de bonnes conditions, tant au niveau de la pédagogie que de leur sécurité. Ainsi, l’établissement acquit, en 1961 et en 1971, les 24 et 26 Rue Cardinal de Polignac (bâtiment des 6èmes et de l’Internat). En 1967, les anciennes Archives Départementales furent occupées après d’importants travaux (Bâtiment Lycée).
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En 1978, le bâtiment Place St Pierre Latour fut mis à la disposition de l’établissement par l’Association de l’Ange Gardien. Il s’agit du bâtiment qui dispose de la plus longue histoire parmi tous ceux de l’ensemble scolaire. D’abord abbaye de 876 à la Révolution, il deviendra la propriété des Dames de la Miséricorde en 1842. Laïques, appartenant pour la plupart à la Noblesse ou à la Bourgeoisie, elles consacraient leur temps à soulager les « nécessiteux ». Elles rattachaient leur oeuvre à saint Régis, qu’elles considéraient volontiers comme leur patron et fondateur. Vers 1636, saint Régis avait en effet sollicité des dames qui s’occupaient des pauvres. En 1843, les Dames de la Miséricorde –issue de l’Oeuvre de Charité dite du Bouillon, fondée au XVIème siècle - fondèrent un orphelinat où l’enseignement scolaire était donné sur place. La première institutrice venait de l’Ange, maison située Rue Vanneau et accueillant des sourds et muets, d’où le nom donné au bâtiment de la Place St Pierre Latour. En 1920, l’orphelinat fut confié aux Sœurs de Ste Croix tout en restant sous la responsabilité des Dames de la Miséricorde. Il sera fermé en 1977. Après avoir abrité des classes, le restaurant-self fut implanté dans le Bâtiment de l’Ange Gardien en 1994. En 1981, le gymnase de la Place St Pierre Latour fut aménagé.
La première directrice fut Melle Chapuis, de 1915 à 1929. Lui succéda Melle Pestre, de 1929 à 1951. Melle Reynaud (Sœur Marie Noël) prit ensuite la direction de l’établissement avec Melle Delorme (Sœur Aimée) comme directrice adjointe, de 1951 à 1963, puis Melle Lyotard (Sœur Marie de Gonzague), de 1963 à 1987
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